Réussir son contrôle technique : notre guide complet

Vous y avez droit tous les 2 ans, c’est une corvée obligatoire pour tout possesseur de véhicule. Certains s’y préparent consciencieusement, d’autres oublient régulièrement la date butoir, c’est bien entendu, le contrôle technique. C’est souvent l’occasion de s’apercevoir qu’on a un feu dont l’ampoule est grillée ou que nos pneus avant sont un peu trop usés. Pour beaucoup, c’est le moment de mettre la main au porte-monnaie pour faire ces petites réparations qu’on repousse tous les mois ! C’est néanmoins un examen essentiel de votre voiture pour rouler en toute sécurité. Suivez notre guide pour être prêt le jour J et passer ce contrôle haut la main !

Quelques rappels utiles

Le contrôle technique est une obligation légale. Pour les têtes en l’air, sachez que le fait de ne pas avoir passé le contrôle technique ou la contre-visite obligatoire constitue une infraction au Code de la route passible d’une amende forfaitaire de 135 €.

Si malgré cette contravention, vous ne faites toujours pas votre contrôle technique (ou votre contre-visite), sachez que les forces de l’ordre peuvent immobiliser votre véhicule.

Pour un véhicule neuf, il doit être fait dans les six mois qui précèdent le délai de quatre ans à compter de la date de première mise en circulation du véhicule. (Voir le certificat d’immatriculation)
Pour un véhicule déjà en circulation, ce contrôle s’effectue tous les deux ans après la date du premier examen.
Pour une voiture d’occasion, il doit être fait dans les 6 mois qui précèdent la vente à un particulier.

Vérifications des éléments de base :

Bien entendu, vous devez vous présenter au contrôle technique avec les papiers du véhicule en règle : assurance et carte grise vous seront demandées. Videz votre coffre et ranger l’habitacle. Vous en profiterez pour vérifier que vous êtes bien équipé de l’équipement de signalisation obligatoire (triangle de signalisation dans le coffre et gilet jaune dans la boite à gant)

Commencez par les feux de signalisation, véritables indicateurs de sécurité sur la route.

Vérifiez l’intégrité de toutes les ampoules, y compris les feux de freinage, de brouillard et les clignotants, en les remplaçant au besoin. Les ampoules ne doivent pas être ternes ou faiblardes.
N’oubliez pas de régler vos feux de croisement. Si leur faisceau est trop bas, il n’éclaire pas la route, s’il est trop haut, il éblouit les conducteurs en face de vous ! Pour cela, positionner votre véhicule bien à plat, 5 à 7m devant à un mur. Allumer vos feux de croisement et faites une marque sur le mur (avec une craie ou un scotch par exemple). Mesurez à quelle hauteur se trouve la marque. En France, la hauteur maximale autorisée pour les feux de croisement est généralement d’environ 1 mètre à 1,2 mètre du sol.

N’oubliez pas !

Les freins, quant à eux, sont cruciaux pour la sécurité. Assurez-vous qu’ils ne présentent pas d’usure excessive et vérifiez le niveau du liquide de frein.

Examinez attentivement l’état des pneus et contrôlez la pression. Pour rappel, vous trouverez la pression idéale pour vos pneus notée sur un sticker à l’intérieur de la portière côté conducteur. Assurez-vous que la profondeur des sculptures est conforme aux normes réglementaires.

Ne négligez pas le bon fonctionnement des ceintures de sécurité ! Elles sont un élément clé du dispositif de protection à bord.

Votre pare-brise doit être propre, sans éclat et sans fissure dans le champ de vision. Vos essuie-glaces doivent fonctionner correctement. (Avec du liquide lave-glace) Idem pour vos rétroviseurs, ils doivent être en bon état.

Votre plaque d’immatriculation doit être réglementaire, éclairée et visible.

Sous le capot, vérifiez également le niveau de votre liquide de refroidissement et de votre huile moteur. Attention spécifiquement sur les moteurs diesels, le contrôle pollution (opacité) nécessite d’accélérer à fond le véhicule, de fait le niveau d’huile ne doit pas être trop bas, mais pas trop haut non plus, car un excès d’huile pourrait conduire pendant le test à un emballement moteur jusqu’à la casse. En effet, un excès d’huile traverserait la segmentation et servirait de carburant au moteur qui s’autoalimenterait jusqu’à la casse certaine. Ce conseil est valable tout le temps. Cependant, il est rare d’accélérer à fond comme au contrôle technique.

Vous avez réussi ou non ?

Que se passe-t-il si tout n’est pas réglementaire ? Deux solutions :

C’est un point de défaillance mineure. Des défauts sur la voiture nécessitent une réparation, mais cela ne vous oblige pas à passer une contre-visite.
C’est un point de défaillance majeure. Vous bénéficiez d’un délai de deux mois pour réparer et vous présenter à la contre-visite.

Attention : Actuellement, il y a 129 points de contrôle qui peuvent compter comme défaillance critique. Ils viennent s’ajouter aux défaillances mineures et majeures. Ces défaillances critiques vous imposent de faire la réparation sous 24h, sous peine de voir votre véhicule immobilisé ! On y trouve notamment un pneu lisse, l’absence de liquide de frein ou les feux stop défectueux…

Le contrôle technique se durcit

Le contrôle technique devient de plus en plus sévère dans de nombreux pays européens. Pour respecter les lois Européennes sur les émissions polluantes, de nombreux gouvernements ont fait le choix de moderniser leur contrôle technique et de faire du comptage de particule. (Belgique, Allemagne et Pays-Bas) Les gaz d’échappement sont donc analysés et si le moteur a des taux d’émissions trop importantes, le véhicule est recalé au contrôle technique. La France devra finir par suivre cet exemple en 2025 en application des directives européennes.

Comment préparer son moteur pour passer le contrôle technique ?

Votre véhicule est équipé d’un système de contrôle antipollution ? Assurez-vous qu’il est en bon état de fonctionnement (comme le catalyseur).

Un moteur correctement entretenu et régulièrement nettoyé pollue moins. Il existe chez Spheretech-Europe un kit prêt à l’emploi pour préparer votre véhicule au contrôle technique. C’est le pack “Pollution control”. Il vous permet notamment d’améliorer la pulvérisation des injecteurs et d’éliminer les dépôts de carbone.

En conclusion, la préparation de sa voiture avant de passer le contrôle technique est une étape essentielle pour garantir la sécurité sur la route, le respect des normes environnementales et la conformité légale de son véhicule. En veillant à ce que tous les aspects de votre voiture, soient en bon état de fonctionnement, vous contribuez contribuent à réduire les risques d’accidents et d’incidents liés à des défaillances mécaniques. N’oubliez pas : entretenir votre véhicule tout au long de l’année vous évitera de mauvaises surprises et des dépenses de dernières minutes au moment de passer le contrôle technique !

Indispensable pour le contrôle technique